Les premières fois

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Être auteur, indépendant ou pas, c’est souvent tout un tas de découvertes. Entre la première fois où l’on tient son livre imprimé dans les mains, la première fois qu’on le voit en rayon ou la première critique, les expériences ne manquent pas. Et bien souvent, c’est très positif. Tour d’horizon ;)

On voit souvent circuler des photos d’auteurs montrant leur livre qu’ils viennent de recevoir avant qu’il soit disponible au public. C’est une sensation certes particulière, mais ce n’est pas vraiment la première expérience émotionnelle, pour la plupart.

Pour ceux qui ont la chance d’avoir trouvé un éditeur, le premier contact positif avec ce dernier est un événement tout aussi merveilleux, si ce n’est plus encore. Plus parce que, la plupart du temps, même si on a envoyé un manuscrit, on ne s’attend pas vraiment à recevoir ce mail ou cet appel qui va changer notre vie d’écrivain. Être accepté par une maison d’édition c’est un peu la récompense suprême, le saint Graal. Ça signifie que des professionnels de l’édition ont jugé que notre travail valait la peine qu’ils investissent. C’est plutôt gratifiant.

Pour ma part, je n’ai jamais eu cette chance. Mais j’ai eu une surprise encore plus grande lorsque 404 (éditeur de Kereban) m’a contacté pour me proposer de publier Kereban. Le texte était effectivement sur la factory mais je ne visais pas l’édition avec celui-ci. Du coup, le premier mail reçu a été une vraie surprise (une très bonne surprise !).

Le premier rendez-vous dans les bureau d’Edi8 et la rencontre de l’équipe éditoriale a aussi été riche en sensations. J’avais d’ailleurs bien plus de stress que pour un entretien d’embauche ;)

Est ensuite venu le temps de la mise en page et vu le format de Kereban, c’était déjà un gros travail qui m’a permis de redécouvrir mon livre sous un format très différent. Je l’ai vu naitre en quelque sorte.

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Dans le registre des premières fois qui viennent avant de tenir son livre entre les mains, il y a aussi la découverte de la couverture. Qu’on soit autoédité ou publié en maison d’édition, on passe fatalement par cette étape. Dans le domaine de l’imaginaire (et des littératures de genre en général), les couvertures sont toujours un peu recherchées avec des montages photo ou des illustrations dessinées. L’indépendant va donc faire des recommandations à un graphiste qui va faire plusieurs versions et mettre les choses en forme. Ainsi, lors de la découverte de la version finale, il n’y a certes pas de surprise mais les choses prennent une véritable forme. Voir se couverture, même sur un écran d’ordinateur, est déjà un premier pas très concret dans le monde de l’édition. C’est aussi le premier élément graphique final que l’on peut montrer fièrement, la plupart du temps.

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Vient ensuite le si célèbre moment de recevoir son premier exemplaire. Entre temps, il y a eu plusieurs aller-retour avec l’éditeur ou avec les bêta lecteurs et le correcteur, dans le cas des indés. Et puisqu’on a suivi toutes les autres étapes, normalement, il n’y a aucune surprise à tenir son livre en version papier. Pourtant cela fait toujours un drôle d’effet. Le tout premier est en général encore plus spécial, évidemment, mais même pour Caïn (mon sixième roman papier) je l’ai regardé avec le sourire aux lèvres pendant quelques minutes avant de le prendre en photo sous tous les angles. C’est tout de même la concrétisation de mois de travail, après tout. Pour ma part, j’ai gardé les BAT (exemplaires de test destinés à valider qu’il n’y aucun problème et que l’imprimeur a bien exécuté le travail qu’on souhaitait) des livres qui en ont bénéficié. C’est un peu l’exemplaire numéro 1. Pour Caïn, par exemple, j’ai reçu plusieurs cartons car le BAT était électronique, du coup, je n’y attache pas la même valeur. Ils sont tous le numéro 1 et en perde en unicité…

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Viennent ensuite une série de premières fois dont on ne parle pas si souvent. La première dédicace par exemple. Souvent elle vient avant le premier salon car on dédicace nos exemplaires de presse. Pour autant, la première dédicace en salon est un événement important dans la vie d’un nouvel auteur.

Le premier salon, en particulier si c’est un grand événement qu’on prépare seul, laisse aussi une impression étrange. Mon premier salon était Japan Expo. J’étais allé souvent à ce festival de la culture nippone en tant que visiteur. M’y rendre avant l’ouverture au public, la veille, pour installer mon propre stand fut une expérience très différente.

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S’installer derrière SA table et voir le public défiler à l’ouverture des portes est quelque chose de difficile à décrire simplement. On a à la fois la sensation d’être important (en tant qu’exposant) et on se sent malgré tout inquiet car on est un inconnu qui va essayer de vendre ses livres. Le public pourrait ne pas aimer ou pire : ne pas nous calculer. Bref, nos deux amis syndrome de l’imposteur et confiance en soi se font la guerre en notre for intérieur. Et puis vient la première personne intéressée. On cherche ses mots, on s’inquiète de sa diction, de la clarté de nos explications, de l’intérêt qu’on va parvenir à susciter chez le potentiel lecteur. Des questions viennent et les réponses fusent car on connait notre univers mieux que le monde réel. À chaque seconde on est un peu plus confiant que celle d’avant. Les yeux en face de nous ne fuient pas, le livre intéresse. Qu’il achète ou pas n’est plus si important, on parle de nos héros, on leur donne une sorte de vraie vie en en parlant, des gens s’y intéressent et on est content. La première vente nous redonne confiance pour les prochaines minutes. Puis un second visiteur se pointe et nous revoilà à la case départ. Le même trac, la même pression, les mêmes bonnes réponses nous redonnent la même confiance en notre texte et en nos héros.

Le premier salon est éprouvant nerveusement. Le deuxième et le troisième aussi. On saute de joie à chaque vente transformée mais on remet tout en question à chaque visiteur qui repart sans livre. Je ne vous parle même pas des comptes réguliers pour savoir si on rentrera dans ses frais ou pas ^^ ;

La définition de l’ascenseur émotionnel correspond tout à fait à ce que l’on peut ressentir dans une journée de salon en tant qu’indépendant, au début. Aujourd’hui, je suis bien plus à l’aise, même si je suis toujours super content de vendre un livre (ou plusieurs) et déçu lorsqu’un visiteur repart les mains vides. Mais avec l’expérience je le vis avec plus de recule et surtout moins de stress. Reste que pour un nouveau livre, je m’inquiète de l’accueil que lui réservera le public, évidemment.

 

La première critique est un sacré moment à passer aussi. Je parle d’une critique d’un inconnu, bien sûr. La mienne a été faite par la radio lautremonde et a été couplée à une interview sur le stand, à Japan Expo. Par chance, la critique était positive dans l’ensemble. Ma première critique négative, en revanche fut une véritable douche froide. Ou une mise à mort, peut-être ? Une première fois, bien moins agréable que toutes les autres et pourtant inévitable. D’abord parce qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Et surtout, parce que mon premier roman autoédité était effectivement chargé en défauts, j’en parlais dans l’article précédent.

 

 

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Dernière première fois assez sympa, sans transition, lorsqu’on découvre son livre en rayon. Ma première fois fut dans une Fnac (à Chatelet à Paris) avec en plus un petit coup de cœur des libraires. Je n’avais ni Instagram ni Twitter à l’époque, mais si cela avait été le cas, j’aime autant vous dire que j’en aurais fait une story et des posts à répétition !! ^^

 

Ça en fait des premières fois, quand même, non ?

Et vous, amis auteurs, d’autres choses auxquelles vous pensez ?

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