Sur la route de Caïn – Ep9

Écrire une quatrième de couverture est toujours une affaire délicate. Autant le titre peut-être en léger décalage, la couverture aide à mieux l’interpréter et peut donc rattraper un choix maladroit (ce sera mon cas par exemple). En revanche, pour le texte de présentation du livre, il faut réussir à capter le lecteur potentiel en lui donnant une bonne idée de ce qu’il risque de trouver dans les pages du livre sans lui en dévoiler trop. Exercice difficile, tout le monde vous le dira. Pour Caïn, il y a eu plusieurs versions, évidemment. La première, qui est resté la seule pendant longtemps, était axée sur le fait que Caïn sortait enfin de l’infirmerie. On y découvrait donc bien le personnage principal et une vague phrase de conclusion semblait prévenir que le monde qu’il allait découvrir n’était peut-être pas si génial.

Rétrospectivement, ce pitch tenait plus de l’introduction rapide qu’autre chose. En réalité, il ne présentait que les trois premiers chapitres. Si je ne pense pas qu’il était réellement mauvais, il méritait d’être amélioré.

Ainsi, je suis parti de ce texte pour en pondre un autre. Dans cette version deux, je condensai la V1 en deux lignes et allait un peu plus loin dans l’intrigue, allant jusqu’à présenter un second personnage et un événement spécifique. Cette fois, j’avais l’impression d’en dire trop, sans avoir pour autant réussi à retranscrire le mystère que j’essaie pourtant d’instiller dans le récit. C’était donc un semi échec. Pas total, car j’ai découvert qu’introduire un second personnage était une erreur : Je devais rester concentré sur Caïn ! C’est également ainsi que j’ai fini par comprendre que le titre devait être Caïn : tout tourne autour de lui, du début à la fin.

Finalement, j’ai décidé de changer totalement mon fusil d’épaule. Au lieu de présenter Caïn comme personnage principal, j’ai décidé d’en faire l’élément perturbateur. Car au final, c’est ce qu’il est pour le centre dans lequel il vit. C’est lui qui va poser des questions et finalement tout chambouler. J’ai donc ré écrit un nouveau texte présentant l’environnement, puis Caïn en tant qu’agent perturbateur. Selon moi, grâce à cela, on en apprend bien plus sur l’univers, sans pour autant deviner le scénario. On sait qu’il va y avoir des questions, une fuite et donc, des menaces. Le temps me dira si c’était un bon choix, mais avant ça, je vous le propose ici ;)

Le centre 27-A abrite en permanence une dizaine d’enfants. Les règles y sont simples et permettent aux pensionnaires de s’épanouir malgré leurs handicaps. Tous profitent de leur séjour, sans poser de questions et dans une relative tranquillité, grâce à la bienveillance des animateurs.

Pourtant, l’arrivée d’un nouvel enfant, Caïn, va bien vite perturber la routine de l’établissement. Malgré son jeune âge, le garçon veut apprendre à lire et pose bien plus de questions que tous ses prédécesseurs réunis. Pourquoi tous les autres enfants sont-ils malades et pas lui ? Pourquoi aucun d’eux n’a de souvenir d’avant leur arrivée dans le centre ? Les animateurs sont-ils vraiment gentils ? Qu’est-ce que ce centre exactement ?

À mesure que son enquête avance, une certitude s’impose à l’esprit du jeune garçon : il va devoir fuir le centre…

Alors ? Ça vous donne envie ?



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